Critique de Marie et Bronia, Le pacte des soeurs

Critique #1 par Flavie de l'école St-Marc

D’abord, j’ai aimé ce roman, car nous découvrons les conditions de vie en Pologne vers 1860. Dans ce temps-là, les Russes avaient pris possession du territoire polonais. Les Polonais n’avaient pas le droit de parler leur langue maternelle, ils devaient parler russe. Comme je l’ai dit dans mon résumé, les filles n’avaient pas accès à l’université. Des professeurs avaient alors fondé une université volante à laquelle les deux sœurs se sont inscrites. Il s’agit d’une école qui se déplaçait de jour en jour pour ne pas se faire découvrir, car elle était illégale. Si j’avais été une jeune fille de cette époque, je me serais certainement inscrite. Selon moi, les filles ont autant le droit que les hommes d’apprendre de nouvelles choses et d’être diplômée.

Ensuite, comme on peut le deviner grâce au titre, l’histoire est un peu la biographie de Marie Curie. Marie avait toujours été passionnée pour les sciences, surtout à cause de son père qui était professeur de science physique dans un lycée pour garçons. Elle était très intelligente et pédagogique. Elle a été gouvernante auprès de deux jeux jeunes filles issues d’une famille riche pendant que sa sœur était en France. Elle leur faisait l’école à la maison. Ses deux élèves l’adoraient. Marie Curie était une femme qui a fait d’énormes découvertes scientifiques avec l’aide de son mari, Pierre Curie. Ils découvrirent le radium. Grâce à cette découverte, les deux reçurent un prix Nobel de la paix partagé avec Henri Becquerel. Au fur et à mesure que nous avançons dans notre lecture, nous découvrons Marie Curie dans toute sa splendeur! C’est une personnalité que j’admire, car elle est intelligente, fonceuse et persévérante. À la Sorbonne, Marie devait persévérer chaque jour pour atteindre son but : être physicienne.

Enfin, j’ai apprécié le riche vocabulaire du livre. J’ai rencontré quelques mots que j’ai cherchés dans le dictionnaire tels que « tritons » (page 48). Cela est un petit amphibien. Le mot « raffinerie » (page 135) qui signifie une installation industrielle dédiée à la transformation ou à la purification d’un produit. Un mot qui vous surprendra probablement : « omnibus » (page 205) est un bus à traction hippomobile, donc un véhicule tiré par de chevaux. J’ai appris beaucoup d’autres mots qui pourront sûrement me servir plus tard. Je trouve que cela est important de lire, notamment, car nous apprenons de nouveaux mots.

Bref, si vous aimez les romans historique et biographique, vous aimerez ce livre. Pour ma part, puisque j’ai adoré ce livre et le style d’écriture de l’auteur, je vais sûrement me procurer un autre livre qui est dédié à Marie Curie, une personne que j’admire : « Les sœurs savantes ». Le livre a reçu de nombreux prix.